Désirs révélés

Des êtres en changement,

Pour que l’amour sache résister

A l’éternité d’une étreinte,

Aux baisers finement suscités,

Par ces doigts déposés

Sur le temps échappé

Sous un ciel de frissons

Des idées en changement,

Ou le séduire sonne en déclaration,

Au feu d’une passion à peine dévoilée

Sous les draps suspendus aux contours tentation

Des soubresauts pour une peau sublimée,

Enfin exister,

Et savoir frémir

Du nu consenti

Désirs en changement,

Respectant tous les plaisirs  inavoués,

Consumant ces rosées découvertes

Sous le tiède de certains enlacés

Aux notes de lèvres entrouvertes,

Savoir

Grandir du manque,

Vivre d’imagination

A offrir en déraison

Bleu-Océan /08sept2008

Il était une fois, une île déserte ou tous les différents sentiments vivaient.
Le bonheur, la tristesse, le savoir, ainsi que tous les autres,
L’amour y compris »
Un jour on annonça aux sentiments que l’île allait couler. Ils
Préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent.
Seul l’amour resta. L’amour voulait rester jusqu’au dernier moment
Quand l’île fût sur le point de sombrer, l’amour décida d’appeler à
L’aide.
La richesse passait à coté de l’amour dans un luxueux bateau.
L’amour lui dit ; « Richesse, peux-tu m’emmener ? »Non, car il y a
Beaucoup d’argent et d’or sur mon bateau. »je n’ai pas de place
Pour toi »
L’amour décida de demander à l’orgueil, qui passait aussi dans un
Magnifique vaisseau. Orgueil, aide- moi je t’en prie ! je ne puis
T’aider amour, tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon
Bateau
La tristesse étant à coté, l’amour lui demanda ; « Tristesse, laisse
Moi venir avec toi » Oh ! Amour, je suis tellement triste que j’ai
Besoin d’être seule !
Le bonheur passa aussi à coté de l’amour, mais il était si heureux
Qu’il n’entendit même pas l’amour l’appeler, Soudain une voix dit ;
« Viens amour, je te prends avec moi »
C’était un vieillard qui avait parlé. L’amour se sentit si reconnaissant
Et plein de joie qu’il en oublia de demander le nom du vieillard
Lorsqu’ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s’en alla.
L’amour réalisa combien il lui devait et demanda au savoir ; « Qui
M’as aidé ? « « C’était le temps « répondit le savoir,
Le temps ? S’interrogea l’amour. Mais pourquoi le temps m’a-t-il
Aidé ?
Le savoir sourit plein de sagesse et répondit ; »c’est par ce que
Seul le temps est capable de comprendre combien l’amour est
Important dans une vie « Voilà,

Cœur Exil

Aces nuits brumes

Aux clameurs de la lune

Suis resté enfant

Aux bouquets de souvenirs saveurs sans racines,

L’enfant rêve d’un ciel de raison, sans trahison,

D’oublier ces nuits déchirures qui défilent

Et se livrer au meilleur coté de l’horizon

Vie inachevée

A sécher ses émotions

De pardons, d’aimer

Il rêve d’enlacer les ailes des oiseaux,

Et marcher entre les nuages de verre,

De comprendre ses envies nommées poussières

Pour cet avenir clair qui sonne sur sa peau

Il sait qu’il lui faut

Laver sa peine

Et vivre pour tout donner

Sans tourner le dos

A celle qui lui sourit

A tendre le fil de tes peurs sur le sable chaud,

Tu perds l’équilibre, et ne voit ce qui est beau,

Laisses cette fleur fraîche guider ton envol

Séchant tes ailes mouillées, d’un coeur qui raisonne

Bleu-Océan/Jan 2006

Sur des ombres, ce soir

Les vagues traînent leurs peines

En pluies poètes loin de leur destin,

 Là ou le ciel glisse en traîne

Sur de nouveaux départs sans festin

Le ciel gronde sur le coucher d’une absence,

Laissant l’illusion sur mes yeux couvert de neige

D’une brûlure intérieure, en cendres sacrilèges

Une faiblesse qui ce soir, n’a plus aucun sens

Les draps se meurent sous ces braises maladresse,

Pour ces jours ou le temps ne coule qu’en ivresse

Inondant de pétales, les yeux rougis et seuls

De vouloir en guérir sans en dessiner le deuil

Mais à ce rêveur le ciel n’est jamais tendre,

Et livre ces fantômes ou rien n’est à vendre

Ne me parles plus de soleil qui brûle les fleurs,

Il est là devant moi et n’en vois qu’ombres en pleurs

Alors si ces bras ne retenaient cette nuit

Qu’à demi-mots conscients, qu’elle tait le réconfort

Ils assistent déjà au pire noyés, aigris,

Gagnant vos entrailles d’une rime sans accord

Un soir, cachée sous l’océan

Ou rien n’existe vraiment

La plage lassée de combats

S’est éteinte seule, sans voix

Bleu-océan 15 Fev -2007

Ce soir la lune pleure,

D’une vertu si peu commune,

Dame lune dévoile en son ciel

Chargé de tant de brume, d’écume,

Ses atouts la rendant si belle

Libertine, mais si fragile

Seules s’endorment le matin

Les cendres de ces nuits faciles,

Ou son corps devient assassin

Aux courbes offertes sans appel,

Les esprits devancent des envies

De plaisirs gorgés sans répit

Se glacant d’aventures vaines

Aux délices chuchotés tout bas

Les cœurs si seuls saignent, du froid

De lendemains brisés sans foi

En fantômes aimés sans éclat

Etrange combat jusqu’à la mort

Que cette dame, qui chaque soir,

Grignote ses heures à tord,

Cachant ses tourments dans le noir 

Bleu-océan /juin2006

Au Fil de l’encrier

Va file plume,

Rejoins le grand encrier

De toutes les mers

Et des océans…..

Eparpille en cendres

Les douces fièvres

Sages et toujours tendres

D’une âme au firmament

De saisons éteintes

Ou le soleil rougit le désert

D’un destin au vent d’enfer…..

Cède ta place

A cet éden perdu dans les plaines

Aux silences te tenant compagnie,

Habille-toi des fleurs de l’hiver

De vœux restés à la traîne

Regarde le temps

Se pencher sur ces sourires

Baignés d’éphémères sursis

Qui n’ont pas su tous les ravir,

Regarde les se détacher

Sur une histoire à conter

Laisse s’effacer

Sur le papier assis près de toi,

Les remords profonds de ton âme

Versés sur ta plume qui s’endort

Des tourbillons de l’anonymat

D’une encre qui se glace encore,

De mots prisonniers

Attisés aux flammes

D’un ciel chargé en pénitence

De sécher l’encre

Certaine, d’apprendre le sens

De tous ces pardons

Bleu-Océan / 16 Sept 2006

Parle moi

Parle moi de ces livres sourires,

Ponctués de silences bleus ou blancs,

Parle moi de ces heures bonheur,

Soulignées de rires échangés

J’y découvrirais des fleurs

Douces aux parfums fuschia,

Tes yeux réchauffant des heures

Ta voix nourrit d’émoi.

Parle moi du soleil enjôleur,

Glissé au contour de tes lèvres

Parle moi des heures erreurs,

Parcourues de ces contretemps,

Ou ton absence draines mes peurs

De rêves rouges soufflés sans vent

Je t’y conterais mes espoirs,

Volés de sourires sous tes pas

J’ y graverais mille étoiles miroir,

Fragiles et généreuses comme toi

Bleu-Océan/Janv 2006

Ecrits ouverts

Ecrits ouverts un instant….

 Sur Le livre que l’on partage

De maux qui raisonnent

Sans témoin, sans orage,

Seuls, en pas qui désarçonnent

Vous interpellent, vous bousculent

Ecrits ouverts sur le temps…….

Amour des mots sans florilège,

Esquisses à peine livrées,

Tout juste récitées,

En vers, en poésie,

Un soir d’abandon, de folie,

Derrières des chimères

Ecrits ouverts pertinents……..

N’écrire pour personne

Seulement pour le temps qui sonne

Dans ce monde à partir

Masquant l’essentiel, rime à l’envers

Dans une pénombre ou l’on se perd

Ecrits ouverts sous le vent………

Afin d’y ouvrir son âme, à l’infini

En écouter tous les échos sans aucun bruit

Lire chaque matin tous ces parfums

D’êtres au cœur réchauffés de chagrins

Ecrits ouverts sans jugement…….

A la croisée des poètes réunis

Recouvrant leur feuille, telle une bougie,

Rappelant à la flamme qui l’a lâchée

Que le monde sait être pourtant bien heureux,

De cette soif qui nous brûle et c’est tant mieux….

Bleu-Océan / 02 juin2008