Des rives salées

Des rives  salées

Mes songes, s’évanouissent derrières ces fenêtres,

En parcourant de mes cernes, ton fantôme,

Aux lambeaux ouverts d’un temps à renaître,

Je glisse ton image entre mes paumes.

Les pans de ton cœur raisonnent en pas cadencés,

De sentiments banals,  hissés, de ce nulle part,

D’instants salés, en mélancolies naufragées,

Je cache mes doutes, brisés de leurs amarres,

Frappés de déferlantes, à ces mots échoués.

De l’écume des flots, à tes bras noués,

Je dérive au fil du ressac éteint,

Caressant ton corps, aux soucis asséchés,

D’un filet muet, bercé des embruns

La fraîcheur du rivage décore tes yeux,

De rêves fous, d’un lointain toujours bleu.

Bleu-océan/janv2006.